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10 groupes de métal qui n’ont jamais sorti un seul mauvais album

Cyril "Sinners 6" Richard

Publié

le

Image par holdosi de Pixabay

Dix groupes de métal qui n’ont jamais sorti un seul mauvais album

Il est rare de trouver un groupe capable de sortir une discographie sans tache. Bien sûr, un groupe qui sort quelques albums avant de se séparer peut avoir de la chance, mais nous parlons ici de musiciens avec des carrières étendues et de nombreux albums à leur actif. Pas de faux pas, pas de remplissage médiocre, juste un déluge incessant de chefs-d’œuvre qui martèlent nos oreilles. Bienvenue dans les halls de la perfection métallique !

Skepticism

Les titans finlandais du doom funéraire, Skepticism, possèdent une discographie sans tache depuis leurs débuts jusqu’à aujourd’hui. Partant des sombres graines semées sur leur premier 7″, le groupe a évolué vers une fusion unique de death et de doom metal agrémentée d’une dose généreuse de claviers. Cette évolution a donné naissance à un son à la fois exaltant et mélancolique, comme en témoigne leur premier EP Aeothe Kaear, qui a posé les bases de leur premier album complet, Stormcrowfleet. Chacune de leurs sorties ultérieures – Lead And Aether, Farmakon, Alloy, Ordeal et Companion – a développé cette idée, défiant les conventions et repoussant sans relâche les limites de leur style. Des mélodies poignantes s’entrelacent avec le chant funèbre d’un orgue, créant un univers sonore vaste, immersif et résolument émotif. Chaque album de leur discographie est un chapitre de la grande histoire d’un groupe qui a osé être différent et qui en est sorti victorieux.

Death Angel

Parcourant les décennies avec défi, Death Angel n’a jamais failli dans sa quête de suprématie sonore. Leurs trois premiers albums, The Ultra-Violence, Frolic Through The Park et Act III, ont marqué une ascension constante vers la renommée qui a été brutalement interrompue par un accident presque fatal. Cependant, ces héros méconnus du thrash “Big 8” sont revenus au début des années 2000 avec The Art Of Dying, marquant le début d’une renaissance grâce à la poursuite d’un rêve autrefois considéré comme mort. Killing Season, Relentless Retribution, The Dream Calls For Blood, The Evil Divide et Humanicide – chaque album, malgré les changements de formation, a surpassé son prédécesseur en termes de férocité et de maîtrise musicale, témoignant de la montée continue du groupe.

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Mastodon

Naviguant sur une marée incessante de maîtrise métallique, la discographie de Mastodon est un champ de bataille où aucun album n’a jamais déçu. De leur ascension fulgurante avec Remission aux échos éthérés de Hushed And Grim, leurs huit albums studio brandissent haut la bannière de l’innovation incessante. Leviathan et Blood Mountain rendent hommage à la littérature classique et à la mythologie, tandis que Crack The Skye et The Hunter explorent les sombres domaines de la culpabilité et de la mortalité. La danse spectrale de Once More ‘Round The Sun et Emperor Of Sand témoigne en outre de leur polyvalence, cimentant le règne de Mastodon dans le panthéon du metal progressif et sludge.

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Tool

Repoussant les limites du son lui-même, Tool a régulièrement créé des chefs-d’œuvre qui élèvent l’ensemble du metal à de nouveaux sommets. Leur premier album Undertow a posé les bases, pour être ensuite surpassé par les expressions énigmatiques de Ænima. Puis est venu Lateralus, une terrifiante exploration de la psyché humaine, suivi de 10,000 Days, un opus complexe débordant d’introspection profonde. Après une pause de 13 ans, Tool est revenu avec Fear Inoculum, un testament à l’attention méticuleuse et à la quête incessante de la perfection du groupe californien. Cet album tant attendu a validé chaque seconde d’attente, renforçant l’idée que les vrais fans valorisent la qualité plutôt que la quantité.

Isis

Les pionniers du post-metal de Boston, Isis, sont un témoignage du pouvoir de l’évolution incessante. D’abord qualifiés de tribute honorable à Neurosis, ils ont évolué de manière constante sur cinq albums studio exceptionnels. Leur premier album complet, Celestial, portait en lui les graines du potentiel qui ont éclos dans la majesté atmosphérique d’Oceanic. Mais ils ne se sont pas reposés sur leurs lauriers. Panopticon a étendu leur travail précédent tout en y intégrant des éléments plus expérimentaux. In The Absence Of Truth et Wavering Radiant ont poussé plus loin dans l’abstraction, chacun étant plus vaste et plus singulièrement beau que son prédécesseur. La discographie d’Isis est exempte de faux pas, chaque album étant un pas audacieux dans des territoires inexplorés qui ont façonné un héritage sans faille.

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Alice In Chains

Le parangon du grunge metal, Alice In Chains, prouve qu’enchaîner les albums parfaits consécutifs n’est pas une tâche impossible. De Facelift à Rainer Fog, leurs six albums studio sont des épopées impressionnantes avec des esprits individuels qui capturent parfaitement l’essence du groupe à des moments précis dans le temps. Leurs premiers albums complets sont de sombres chefs-d’œuvre écrasants, parsemés des EP Sap et Jar Of Flies qui reflètent l’adoration de Jerry Cantrell pour le rock classique introspectif à la Neil Young et The Byrds. La perte tragique du chanteur Layne Staley aurait pu être leur chute, mais l’ajout de la voix fraîche mais familière de William DuVall témoigne du refus d’Alice In Chains de plier face à l’adversité. Leur discographie est un monolithe invaincu.

Meshuggah

Les grands du metal extrême suédois, Meshuggah, sortent indemnes des feux du temps, leur discographie étant une séquence sans faille de rébellion musicale. De leur premier album, Contradictions Collapse, à la brutalité cérébrale d’Immutable, le groupe a toujours fait preuve d’un dévouement sans bornes à leur art, sans relâche dans leur quête d’innovation sonore. La maîtrise virtuose de Meshuggah de la folie polyrythmique violente a engendré une légion d’imitateurs, mais aucun n’a pu vraiment reproduire leur son unique. Des albums comme Destroy Erase Improve, Chaosphere, Nothing, Catch Thirtythree, obZen, Koloss et The Violent Sleep Of Reason sont de grands monuments d’ingéniosité musicale, chacun étant un témoignage de leurs capacités terrifiantes.

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Bolt Thrower

Le puissant mastodonte du death metal britannique, Bolt Thrower, s’est séparé après une série parfaite de huit albums studio, chacun étant un testament brutal à leur son et à leur éthique infusés de punk hardcore. Du début rugueux de In Battle There Is No Law! à la férocité impitoyable de Those Once Loyal, le groupe a joué selon ses propres règles sans aucun faux pas. Alors que d’autres groupes de death metal se complaisaient dans des obsessions occultes et des tueurs en série, Bolt Thrower s’est démarqué en défendant des thèmes de valeur sur le champ de bataille. Leur discographie est un déluge incessant de perfection, les plaçant dans une ligue unique.

Death

Marchant sans encombres à travers les annales de l’histoire du metal, les pionniers du metal extrême de Floride, Death, incarnent ce que signifie avoir une discographie sans tache. De la brutalité primordiale de Scream Bloody Gore à la dévastation ravagée par la peste de Leprosy, Chuck Schuldiner et sa compagnie ont ouvert la voie avec une sauvagerie encore inégalée. Spiritual Healing a vu le groupe danser audacieusement avec la technicité, tandis que Human, Individual Thought Patterns et Symbolic ont servi d’opus cérébraux. Death a terminé son parcours avec un crescendo poignant sur The Sound Of Perseverance, où résonance émotionnelle et mélodie éblouissante ont affronté la sauvagerie sonore.

Enslaved

Formé en 1991 par Ivar Bjørnson et Grutle Kjellson, le puissant groupe norvégien Enslaved se dresse comme un totem de l’expression sans peur. Leur discographie, qui comprend seize albums studio impressionnants, témoigne d’un voyage d’évolution incessante. Commencant par la rudesse primitive de leur premier album Vikingligr Veldi, le groupe est rapidement passé à la fureur glacée de Frost et à la grandeur païenne d’Eld. Des albums comme Below the Lights, Isa et Vertebrae montrent une transition vers un son plus nuancé et progressif, tandis que des offrandes plus récentes comme Axioma Ethica Odini, RIITIIR et In Times amalgament sans effort leurs racines black metal avec une palette sonore expansive. Leurs derniers épopées, E, Utgard et Heimdal, continuent de repousser les limites, solidifiant ainsi leur réputation en tant que groupe incapable de produire un album médiocre.

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Je suis guitariste-chanteur, je fais parti de nombreux projet musicaux mais je suis désormais dans le groupe Skydrol, j’écoute, joue du Metal et tout ce qui touche à cette scène depuis plus de 15 ans désormais.

Hard Rock Mag