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Quand Lars Ulrich prend sa revanche sur une icône du métal très droguée du début des années 90

Kylian Lecore

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Les excès des musiciens de rock et de métal des années 1980 ont joué un rôle crucial dans leur création artistique et ont contribué à façonner la culture du heavy metal telle que nous la connaissons aujourd’hui. De nombreux récits ont été publiés sur ces vies débauchées, dont le célèbre livre de Motley Crue, “The Dirt”. Mais le groupe de glam-rock de Los Angeles n’était pas le seul à vivre de telles aventures. Dans son autobiographie “18 And Life On Skid Row” publiée en 2017, Sebastian Bach, le chanteur de Skid Row, raconte des histoires à la fois terrifiantes et hilarantes sur son parcours de bad-boy du heavy metal à star de Broadway.

Une soirée mémorable avec des drogues rares

Dans l’un de ces récits, Bach se souvient d’une soirée avec Lars Ulrich, le batteur de Metallica, et Duff McKagan, le bassiste de Guns N’ Roses, où le chanteur a appris à ses dépens les dangers de prendre une drogue rare en présence de certains amis. Tout a commencé lors d’une séance photo de Metallica qui a mal tourné lorsque Bach a jeté une roue de bicyclette sur la route. Plus tard, il retrouve Lars Ulrich et Duff McKagan au Rainbow à Hollywood, prêts à s’amuser.

La découverte des Quaaludes

Bach avait entendu parler des Quaaludes, une drogue hypnotique autrefois utilisée pour traiter les attaques de panique et l’insomnie. Cette drogue était devenue légendaire dans les récits des années 70, mais Bach n’avait jamais eu l’occasion d’en essayer. Ce soir-là, au Rainbow, il a enfin pu découvrir et essayer les Quaaludes.

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Un voyage hallucinant

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Après avoir passé des heures à boire avec Duff, Bach se retrouve sous la table du Rainbow, un lieu mythique de Hollywood. Il remarque alors les graffitis, les autographes et les chewing-gums collés sous la table. C’est là qu’il décide de prendre les Quaaludes avec Duff. La drogue commence à faire effet et Bach se sent extrêmement détendu. Mais il se rend compte que quelque chose ne va pas. Les muscles de sa bouche se relâchent, il salive et perd le contrôle de son visage. La même chose arrive à Duff. Pendant ce temps, Lars Ulrich se moque d’eux en dansant autour de la table.

La réalité dure de la situation

Le chanteur se rend compte que Lars a attiré des fans pour qu’ils prennent des photos avec eux, en échange de cinq dollars par personne. Bach et Duff, trop sous l’effet des drogues pour protester, tentent de lui demander d’arrêter, mais leur parole est lente et confuse. À la fin de la soirée, Bach réalise qu’il ne prendra plus jamais de Quaaludes.

Une époque révolue

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Ce récit dépeint bien l’ambiance débridée et les excès qui régnaient dans le monde du rock et du métal dans les années 1980. Les drogues faisaient partie intégrante de cette culture et les musiciens étaient souvent entraînés dans une spirale d’autodestruction. Aujourd’hui, l’industrie musicale a beaucoup changé et de nombreux artistes ont pris conscience des dangers de ces excès. Cependant, ces histoires restent une partie importante de l’histoire du rock et du métal, témoignant d’une époque révolue où la débauche faisait partie intégrante de l’art de ces musiciens.




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Spécialisé dans du metal typé core il y a une bonne dizaine d'années, j'ai commencé en tant que chanteur en 2015 dans mon premier groupe Collide With Your Pride. À sa fin il y a deux ans, j'ai co-fondé Fight For Fate avec "Giant ". On a depuis recruté deux membres, sorti un E.P et plusieurs singles, avec très probablement le premier long-play du groupe cette année. On est actuellement un groupe de 4 prêt à en découdre.

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