Retrouve-nous

À la une

Les 10 meilleures chansons d’Alice In Chains

Cyril "Sinners 6" Richard

Publié

le

Les dix meilleures chansons d’Alice In Chains

Alice In Chains est souvent considéré comme le groupe emblématique de l’ère grunge. En fusionnant mélodies envoûtantes, paroles profondes et intensité émotionnelle brute née de leurs expériences de vie, le groupe puise sa puissance sonore dans une douleur que l’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi. L’art de la guitare caractéristique de Jerry Cantrell, combiné à l’approche vocale étrange de Layne Staley, a permis à Alice In Chains de repousser les frontières conventionnelles du genre grunge à l’époque en intégrant harmonieusement des nuances de heavy metal à une éthique grunge. En surmontant des défis tels que la dépression, les addictions et même la mort, leurs succès intemporels consacrent Alice In Chains comme les véritables champions du mouvement grunge. Voici leurs dix meilleures chansons.

10. “Rain When I Die” (Dirt)

Réputé pour naviguer entre les terrains du metal, du hard rock et de l’alt-rock, Alice In Chains a démontré son talent pour le grunge avec ce bijou de l’ère Dirt. Commencant par une introduction psychédélique rappelant Black Sabbath dans leurs moments les plus drogués, elle se différencie de leur style habituel grâce à un refrain mélodique, abordant des questions du cœur avec la puissance de leurs homologues de Seattle. Les six minutes de la chanson se déploient avec des changements dynamiques et des voix puissantes, rappelant une ballade classique.

9. “I Stay Away” (Jar Of Flies)

Sur leur deuxième EP acoustique, Alice In Chains s’est aventuré intrépidement dans des facettes inexplorées de leur répertoire, comme le blues-rock et la pop. La chanson “I Stay Away” émerge comme un sommet stylistique audacieux sur Jar Of Flies, avec un refrain cauchemardesque orné de trompette et de cordes. Malgré la sobriété retrouvée de Layne lors de l’écriture de la chanson, une aura psychédélique et sombre imprègne la composition. Complétée par la vidéo musicale en stop-motion inquiétante de Nick Domkin, cette chanson est une odyssée unique dans le surréalisme.

Publicité

8. “Check My Brain” (Black Gives Way To Blue)

Une révélation rock rugueuse qui a marqué le retour triomphal d’Alice In Chains avec leur nouveau chanteur William DuVall après le décès de Layne Staley. Écrite par Jerry Cantrell, le deuxième single de Black Gives Way To Blue capture l’ironie de la vie sobre du guitariste à Los Angeles, en contraste avec son passé tumultueux dans le Seattle drogué. Un hymne vibrant qui tisse une narration de déconnexion et d’adaptation, le sarcasme célèbre de Cantrell transparaît alors qu’il navigue dans les complexités d’une nouvelle vie malgré ses défis inhérents, offrant une leçon de songcraft cool mais chaotique qui souligne la résilience et l’évolution du groupe.

À lire aussi :  Jerry Cantrell, guitariste de Alice in Chains, victime d'un vol de guitare

7. “Them Bones” (Dirt)

La puissance grunge sombre et rock’n’roll qui ouvre le chef-d’œuvre de 1992 d’Alice In Chains, Dirt, “Them Bones” est chargée de paroles existentielles glaçantes signées Jerry Cantrell qui rendraient jaloux Edgar Allan Poe. Le son sombre mais agressif de la chanson reflète le mélange distinctif du groupe de metal et de rock alternatif, avec les riffs de guitare tranchants de Cantrell et l’habileté rythmique de Mike Starr et Sean Kinney créant une atmosphère sinistre qui complète parfaitement les voix viscérales de Staley. “Them Bones” reste un pilier de la discographie d’Alice In Chains, capturant l’angoisse et l’émotion brute de l’époque tout en mettant en valeur la dextérité musicale du groupe et le lyrisme évocateur de Cantrell.

6. “Nutshell” (Jar Of Flies)

Une ballade acoustique poignante de l’ère Jar Of Flies, “Nutshell” résonne avec une profondeur émotionnelle illimitée. Capturant la fragilité de l’existence humaine à travers les paroles introspectives de Layne Staley, l’arrangement épuré crée une atmosphère d’intimité et de souffrance universelle. Soutenues par le travail mélancolique à la guitare acoustique de Jerry Cantrell à la manière de Neil Young, les réflexions poignantes de Staley sur les défis de la vie sont exprimées à travers des lignes d’une vulnérabilité aiguë telles que “Et pourtant je lutte / Et pourtant je lutte / Cette bataille toute seule.” Une démonstration définitive de la maîtrise incontestable d’Alice In Chains tant dans le lourd que dans le sincère.

Publicité

5. “Hollow” (The Devil Put Dinosaurs Here)

Une composition hantée de leur album de 2013, The Devil Put Dinosaurs Here, “Hollow” tisse des mélodies complexes avec un sentiment d’appréhension. Chargé de leurs riffs caractéristiques et d’un jeu vocal étrange entre William DuVall et Jerry Cantrell, la nature déceptivement harmonieuse de la chanson est continuellement enveloppée par des sensations de crainte. Plongeant dans des thèmes de contemplation mortelle et de désillusion, “Hollow” encapsule la capacité étonnante d’Alice In Chains à créer des récits sombres et introspectifs tout en maintenant une intensité sonore qui rappelle leurs racines. Un témoignage contemporain de la capacité durable du groupe à susciter des émotions qui parlent à la totalité de l’expérience humaine.

4. “Rooster” (Dirt)

Un portrait saisissant de l’impact de la guerre du Vietnam sur le père de Jerry Cantrell, l’arc narratif puissant de “Rooster” est un voyage poignant à travers les profondeurs de l’enfer personnel. La voix émotive de Layne Staley et le travail soulful à la guitare de Cantrell tissent un récit captivant d’aliénation mélancolique, avec des lignes telles que “Je n’ai pas encore trouvé de moyen de me tuer” reflétant une résilience morbide au milieu du chaos à la maison et à l’étranger. Une parabole sombre qui non seulement met en valeur l’étendue musicale du groupe mais sert également de poignant hommage à ceux touchés par les dures réalités de la guerre.

À lire aussi :  Duff McKagan (Guns N' Roses) et Jerry Cantrell (Alice In Chains) envisagent de faire un album commun

Publicité

3. “Angry Chair” (Dirt)

Si vous vous êtes déjà retrouvé en phase de désintoxication de drogues dures lors d’une réunion des Narcotiques Anonymes, c’est votre anti-anthem. Portée par la ligne de basse menaçante de Mike Starr aux côtés des riffs sombres de Jerry Cantrell et des voix captivantes de Staley, la chanson avance dans un paysage sonore tumultueux construit sur la peur et le désespoir absolu. Avec des paroles créditées entièrement à Staley, “Angry Chair” peint un portrait d’un toxicomane au point métaphorique de non-retour. Un morceau essentiel dans le canon d’Alice in Chains, il montre la capacité louable mais peu enviable du groupe à canaliser l’agonie personnelle dans une chanson concise.

2. “Man In The Box” (Facelift)

Le premier single “officiel” du premier album d’Alice In Chains est un hymne grunge qui encapsule la puissance incroyable et le son distinctif du groupe. Mêlant des riffs accordés vers le bas et une guitare talkbox avec des voix ominalement lancinantes, “Man In The Box” a livré le type de martèlement sonore qui était jusqu’alors inconnu des amateurs de rock grand public. Sorti au milieu des jours sombres de l’emprise du PMRC sur la culture populaire, des paroles candides telles que “Jésus-Christ, renie ton créateur / Celui qui essaie, sera perdu” ont constitué une provocation claire et immédiate envers les censeurs de l’époque. Cette formule distinctive a finalement façonné l’identité de l’un des groupes prééminents du grunge, solidifiant leur place dans l’histoire illustre de la musique lourde.

1. “Would?” (Dirt)

Le sommet poignant de l’un des plus grands disques de rock de tous les temps, le mélancolique “Would?” sert de tribut de Jerry Cantrell à son défunt ami Andrew Wood, chanteur principal du groupe emblématique de Seattle, Mother Love Bone, décédé d’une overdose d’héroïne en mars 1990. Faisant ses débuts en tant que premier titre de la bande originale du film de Cameron Crowe, Singles, la chanson se présente comme le point culminant des harmonies vocales caractéristiques de Cantrell et Staley. Trouvant un équilibre entre des paroles émotionnellement chargées et des mélodies intrinsèquement plaisantes, le statut de “Would?” en tant que piste quintessentielle dans le catalogue illustre du groupe est pleinement mérité.

Publicité

Je suis guitariste-chanteur, je fais parti de nombreux projet musicaux mais je suis désormais dans le groupe Skydrol, j’écoute, joue du Metal et tout ce qui touche à cette scène depuis plus de 15 ans désormais.

Hard Rock Mag