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L’album influent de 1988 qui a uni les païens et le metal extrême
Le chef-d’œuvre de Bathory qui a marié le paganisme et le métal extrême en 1988
Alors que des thèmes païens avaient déjà été explorés par des groupes de metal plus traditionnels comme Manowar, ce n’est qu’avec le quatrième album magistral de Bathory que les coins les plus brutaux de la scène ont commencé à explorer les idées de l’Europe préchrétienne.
Sorti en octobre 1988, Blood Fire Death était une tornade sonore féroce qui a déchiré le monde en laissant derrière elle des casques vikings et des pierres runiques.
Une introduction majeure des thèmes païens dans le cœur sombre du métal extrême
C’est un album qui a introduit à lui seul les thèmes païens dans le cœur noirci du métal extrême.
Blood Fire Death est un léviathan de transition qui a comblé l’écart entre le thrash frénétique et brutal de leurs albums précédents Bathory, The Return… et Under The Sign Of The Black Mark et le colosse majestueux vêtu de Vikings des albums ultérieurs Hammerheart et Twilight Of The Gods.
C’est un océan tumultueux d’extrêmes uniques pour l’époque, où les vagues assourdissantes de la percussion impulsive et les rafales glacées des riffs frénétiques se heurtent aux premiers rayons de l’esthétique viking épique qui dominerait le son futur du groupe.
C’est là que Quorthon, le génie énigmatique de Bathory, a fait ses premiers pas dans le chant clair. Un départ radical par rapport à la présentation de niveau démo des albums précédents, Blood Fire Death s’est revêtu d’une armure de production soignée, en faisant un destrier étincelant parmi les étalons couverts de boue de l’époque.
Une influence durable sur la scène musicale extrême
Un modèle spirituel pour de nombreux groupes, l’influence de Blood Fire Death résonne à travers les années de manière audible dans d’innombrables albums qui ont suivi.
C’est le cri de bataille païen qui a annoncé une nouvelle ère dans le metal, une ère de guerriers vikings et de dieux nordiques. Une ère dans laquelle, grâce à Blood Fire Death, nous vivons encore aujourd’hui.
Cet album est une saga et un voyage légendaire à travers le son qui continue de façonner le tissu même de la musique extrême.
C’était le premier, et il reste l’un des meilleurs.