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Regardez : Images incroyables de DOWN jouant ‘Nola’ en intégralité, 3 jours après sa sortie en 95

Cyril "Sinners 6" Richard

Publié

le

DOWN joue “Nola” en intégralité trois jours après sa sortie en 1995

Dans les annales du heavy metal, il y a des albums qui non seulement définissent des genres, mais aussi encapsulent des époques. “Nola”, le premier album du supergroupe basé à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, Down, est l’un de ces disques.

Sorti en 1995, “Nola” est un puissant témoignage du mélange de sludge, de doom et de southern rock, capturant l’essence brute du Sud américain et l’infusant de la lourdeur du metal.

Un groupe légendaire

Down, formé par une collaboration de légendes, dont Phil Anselmo (Pantera), Pepper Keenan (Corrosion of Conformity), Kirk Windstein (Crowbar), Todd Strange (Crowbar) et Jimmy Bower (Eyehategod), incarne la scène underground des années 90.

Cette puissance combinée de talent promettait quelque chose d’unique après des années de teasing avec une cassette démo désormais légendaire, et “Nola” n’a pas déçu (en fait, c’est toujours l’un de nos albums de metal préférés de tous les temps, toutes ces années plus tard).

Des premiers accords de “Temptation’s Wings” à la mélancolie de clôture de “Bury Me In Smoke”, l’album traverse un paysage sonore à la fois brutal et magnifique. Les grognements inimitables d’Anselmo sur des titres comme “Lifer” et “Hail the Leaf” mettent en évidence la rage et l’intensité pour lesquelles il était renommé avec Pantera, mais sa prestation s’accompagne d’une couche d’âme et de tristesse jusqu’alors inédite, qui le rendent plus humain et moins machine.

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En revanche, des chansons comme “Stone the Crow”, le single phare de l’album, révèlent un côté plus mélodique et introspectif du groupe, avec ses riffs accrocheurs et ses paroles contemplatives.

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L’authenticité de “Nola”

Ce qui distingue “Nola”, c’est son authenticité. Ce n’est pas seulement du metal ; c’est un voyage à travers le Sud américain.

Les riffs de guitare bluesy, les références aux bayous et aux marais, et la rugosité générale du son donnent l’impression d’une journée lourde et humide en Louisiane. Le titre “Nola” lui-même, une abréviation de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, souligne les profondes racines du Sud de l’album.

Au fil des ans, “Nola” a acquis un statut culte. Alors que Down a sorti d’autres albums par la suite, leur premier reste le plus emblématique, célébré non seulement pour la musique mais aussi pour l’émotion brute qu’il incarne.

Un album emblématique

Dans une décennie dominée par le grunge et le rock alternatif, “Nola” s’est démarqué comme un phare pour les amateurs de metal, prouvant que le genre était non seulement vivant, mais en évolution. Un exploit vraiment impressionnant si l’on considère la quantité incroyable de musique que ses membres produisaient en même temps que leurs autres activités professionnelles à temps plein dans Pantera, COC, etc.

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Si vous vous demandiez à quoi ressentait la magie de l’air lorsque cet album est sorti pour la première fois à l’automne 1995, ne vous demandez plus. Cette vidéo insensée provenant du compte YouTube TAPE JUNKIE capture un concert d’une heure et plus que le groupe a donné le 21 septembre 1995 à Dallas, au Texas.

Regardez le groupe jouer l’album classique ci-dessous (attention – il semble que “Jail” et “Pray for the Locust” aient été remplacés cette nuit-là par des reprises de Sabbath et Saint Vitus exceptionnelles. Profitez-en ! Et que vive la feuille.

Je suis guitariste-chanteur, je fais parti de nombreux projet musicaux mais je suis désormais dans le groupe Skydrol, j’écoute, joue du Metal et tout ce qui touche à cette scène depuis plus de 15 ans désormais.

Hard Rock Mag